CAVOUR (C. Benso de)

CAVOUR (C. Benso de)
CAVOUR (C. Benso de)

Un seul but: l’unité de l’Italie, une foi absolue dans la liberté, un sens aigu des réalités et la volonté d’en tenir compte dans les choix politiques, tels sont les principaux traits qui caractérisent le comte de Cavour, principal artisan de la réunification de l’Italie au XIXe siècle. Aristocrate, il fonde son pouvoir sur l’adhésion de la bourgeoisie; libéral, il recherche l’alliance de l’Empire autoritaire; quoique partisan de l’unité de la Péninsule, il s’oppose militairement à l’entrée de Garibaldi dans Rome... Son génie fut d’avoir compris que la politique est avant tout l’art du possible, la science du «juste-milieu».

La formation de l’homme d’État

Camillo Benso, comte de Cavour, naquit et mourut à Turin. Son frère aîné, Gustave, qui devait devenir un des représentants piémontais du catholicisme intransigeant hérita du titre de marquis ainsi que de la plus grande partie du patrimoine familial; à Cavour, le frère cadet, revint le titre de comte. Il se destinait à la carrière militaire: aussi entra-t-il à dix ans à l’Académie militaire de Turin et en sortit, en 1826, comme sous-lieutenant dans le corps royal du génie; deux ans après, il fut envoyé à Vintimille, puis à Exilles, enfin à Gênes en 1830. Dans cette grande ville qui, au cours de la première moitié du XIXe siècle et dans un Piémont encore gouverné par un absolutisme insensible aux idées libérales, était le centre des courants démocratiques, il s’enthousiasma à la nouvelle de la révolution de Juillet à Paris et de l’accession au trône du roi constitutionnel, Louis-Philippe. Convaincu que le monde était «entraîné dans une marche fatale vers de nouveaux buts», il lui sembla voir l’Italie libérée de la domination autrichienne et il donna libre cours à ses idées jacobines. Son langage hardi le signala aux autorités militaires et il fut même accusé d’appartenir au carbonarisme, ce qui provoqua son transfert au fort de Bard, dans la vallée d’Aoste, véritable exil, avec mission de surveiller des travaux de construction. Un tel isolement le poussa à envisager sérieusement son départ de l’armée, sentiment qui naquit en même temps que son intérêt toujours plus grand pour les problèmes politiques.

Les influences de jeunesse

Cependant, l’exemple du libéralisme français et une sincère adhésion à la philosophie des Lumières avaient marqué son éducation. Ces options le prédisposaient à accepter également l’enseignement du milieu genevois auquel il était lié par sa mère qui faisait partie de l’aristocratie protestante et libérale et qui devait, par la suite, se convertir au catholicisme. Cavour séjourna à Genève, chez son oncle, le comte de Sellon, une première fois en 1826, et plus tard en 1833, après avoir écrit à son oncle: «Je veux venir en Suisse pour respirer dans une atmosphère de raison.» Aussi peut-on dire que l’influence du rigorisme protestant genevois fut grande sur lui, mais plus encore l’influence des représentants les plus radicaux du siècle des Lumières: de Rousseau, il disait en 1833 que personne plus que lui n’avait contribué à «relever la dignité humaine» et que sa voix éloquente l’avait fixé «dans le parti du progrès et de l’émancipation sociale». À côté de ces influences doit être relevée celle de l’empirisme anglais; il semblait s’opposer au rationalisme français, mais il devenait, pour lui, expression d’un esprit prêt à accueillir les suggestions et les indications jaillies de la réalité (le moment empirique) pour édifier, à partir de là, ses propres créations politiques (le moment rationaliste).

Sur le plan politique immédiat, il fut attiré, comme d’autres en Italie (De Sanctis à Naples, par exemple), par l’expérience libérale tentée en France après 1830 et, en particulier, par la politique du «juste-milieu» dans laquelle se canalisa vers 1835 son jacobinisme initial: «Quand je dis le “juste-milieu”, écrivait-il cette année-là à son précepteur l’abbé Frézet, j’entends cette politique qui consiste à savoir concéder aux nécessités de l’époque tout ce que la raison peut admettre de juste, et à récuser ce qui n’a de fondement que dans les clameurs des partis et dans la violence des passions anarchiques.» Toutefois, ce «juste-milieu», transporté dans le Piémont réactionnaire de Charles-Albert, devenait une politique innovatrice, presque révolutionnaire, tant était vif le désir exprimé par Cavour de voir «le gouvernement entrer dans la voie du “juste-milieu”, en procédant progressivement dans les innovations politiques et sociales que l’époque demande».

Le théoricien du libre-échange

Certes, à cette époque-là, les idées de Cavour étaient en nette opposition avec celles de la société piémontaise; c’est pour cela qu’il se consacra, avec enthousiasme et de toutes ses forces, à l’agriculture et aux affaires: il fit de son domaine de Leri une exploitation moderne et avancée; de plus, il manifestait un vif intérêt pour la mécanique agraire, commandait de nouvelles machines et suggérait des modifications à apporter aux anciennes. Il participa également à la fondation de la Banque de Turin; cet institut de crédit, conçu à l’exemple de ceux qui existaient dans les pays les plus évolués, devait enrichir la vie économique du Piémont. En même temps, il voyagea beaucoup à l’étranger, en France, en Angleterre et se déclara partisan du libre-échange qui, après 1840, triomphait en Angleterre. Cavour estimait, en effet, que la situation du Piémont était semblable à celle de l’Angleterre: le Piémont, lui aussi, avait besoin d’importer des produits agricoles; la liberté ferait progresser l’agriculture. Sur ce sujet, il écrivit en 1845 un essai, De la question relative à la législation anglaise sur le commerce des céréales , qui fut suivi, en 1847, de L’influence que la nouvelle politique commerciale anglaise doit exercer sur le monde économique et sur l’Italie en particulier . De plus, il étudia avec un intérêt particulier un pays que l’on pouvait appeler sous-développé, l’Irlande (Considérations sur l’état actuel de l’Irlande , 1844), vers lequel, en ces années-là, se portait même l’attention d’un Cattaneo. Enfin, Cavour se consacra surtout à l’analyse concrète de la situation économique en Italie et étudia les moyens nécessaires à son évolution dans un essai de 1846, intitulé Sur les voies ferrées italiennes .

Les débuts dans la carrière politique

Cavour, de cette façon, se préparait à la vie politique active, et la révolution de 1848 lui en fournit l’occasion. Déjà, à la fin de 1847, la liberté de la presse accordée par le roi lui avait permis de fonder un journal, Il Risorgimento , dans lequel il soutenait un programme visant à l’union des princes et du peuple et préconisait le progrès par la voie des réformes et par une ligue des souverains italiens. Il s’agissait là d’un programme trop hardi pour les modérés et trop conservateur pour les démocrates; il se heurta à l’hostilité des uns et des autres qui, tous, tentèrent de s’opposer à son entrée dans le ministère d’Azeglio en 1849, après la reprise de la guerre contre l’Autriche et la défaite de Novare. Cependant, il réussit à y entrer et, dès lors, il devint le chef de la majorité ministérielle, bien que cette dernière fût encore composée en grande partie des représentants des vieilles classes privilégiées. Aussi dut-il mener de dures batailles pour moderniser l’État, comme, par exemple, la lutte pour le vote des lois Siccardi sur l’abolition du tribunal ecclésiastique et du droit d’asile des églises. Pendant ce temps, il passait du ministère de l’Agriculture à celui des Finances (19 avril 1851) et s’opposait à d’Azeglio qui voulait limiter la liberté de la presse. Ce dernier était influencé par le coup d’État du 2 décembre 1851, car l’accession de Napoléon III au pouvoir marquait l’échec des courants démocratiques et radicaux dans l’Europe entière. Pour réagir contre le choix réactionnaire de d’Azeglio, Cavour favorisa, en février 1852, le connubio , alliance du centre droit et du centre gauche conduite par Urbain Rattazzi. Cette alliance élimina définitivement de la direction des affaires publiques les classes conservatrices et réactionnaires et fit accéder la bourgeoisie au pouvoir: Cavour, par cet acte, montrait qu’il avait tiré les leçons des révolutions de 1848-1849 qui s’étaient achevées par une faillite de la bourgeoisie, mais en avaient également révélé la maturité pour assumer une fonction de direction dans la vie politique du pays. Cette politique eut pour effet, enfin, d’attirer l’attention de toute la bourgeoisie de la Péninsule sur ce petit pays qui en contentait les plus vives aspirations. Par la suite, Cavour ne manqua jamais de parler du connubio comme d’un acte qui avait promu un grand parti libéral, barrière infranchissable contre la réaction.

La lutte contre l’Autriche

Peu après, le 23 avril, grâce à cette nouvelle majorité, eut lieu l’élection de Rattazzi à la présidence de la Chambre. Il s’ensuivit la formation du premier gouvernement dirigé par Cavour (4 novembre) qui s’attira la sympathie de la bourgeoisie de la péninsule, surtout agraire, malgré une politique économique résolument libérale en une période où, sur le continent, le libéralisme était toujours plus vivement attaqué par les classes industrielles; même dans ce cas, l’exemple venait du nouvel empire napoléonien qui avait atteint un degré de développement beaucoup plus avancé que celui de l’Italie. Ainsi, Cavour réussit lentement à entamer l’influence que Mazzini avait exercée jusqu’alors et à la remplacer par celle du Piémont et de la monarchie de Savoie.

Le congrès de Paris

Mais la grandeur du nouveau président du Conseil se révéla dans la politique internationale. Ici, l’influence du connubio fut directe et immédiate, parce que l’existence d’un Piémont constitutionnel et libéral était étroitement liée au triomphe de la cause nationale et à une position de plus grande indépendance par rapport à l’Autriche, d’une part, par rapport à la France, d’autre part. Ces deux puissances, en effet, s’étaient toujours servies du petit État comme d’un moyen de pénétration dans la péninsule. Mais, si le Piémont voulait se battre pour chasser l’Autriche de l’Italie, il devait prendre position en faveur de l’ennemi traditionnel de l’Empire austro-hongrois, la France. Et ce fut justement le choix du Premier ministre piémontais, bien que la France fût gouvernée par un régime autoritaire: la politique des principes de la première moitié du siècle était abandonnée, au profit d’une politique réaliste qui jouait avec les forces réelles existantes, afin d’obtenir des résultats déterminés. Par la même occasion, Cavour poursuivait cet autre but de faire sortir le royaume de Sardaigne de son isolement et de l’intégrer dans la vie européenne. Le premier acte de cette politique fut la participation du Piémont à la guerre de Crimée, guerre qui détermina une nouvelle organisation des puissances du Vieux Continent et que Cavour réussit à imposer au roi et à la Chambre.

Au congrès de Paris (février-avril 1856), auquel fut invité le Piémont, Cavour obtint que la situation anormale de l’Italie, due à l’existence de l’État pontifical et du royaume des Deux-Siciles, situation dont l’Empire autrichien était responsable, fût dénoncée publiquement, non seulement par Clarendon mais également par le ministre des Affaires étrangères français, Waleski: ainsi l’Autriche était à son tour isolée face à l’opinion publique européenne.

L’alliance franco-piémontaise

Cavour avait parfaitement compris les intentions de Napoléon III, avide de restaurer la grandeur et le prestige du premier Empire en acquérant de nouveau – selon une tradition née à la fin du XVe siècle avec l’expédition de Charles VIII – une prédominance décisive en Italie. Aussi l’empereur accepta-t-il les invitations de Cavour qui, entre-temps, avait consolidé sa position en gagnant à sa politique les ex-républicains, hormis les mazziniens intransigeants qui avaient constitué en 1857 la Société nationale.

Lors de l’entrevue de Plombières (20 et 21 juillet 1858), Napoléon III et Cavour signèrent une alliance franco-piémontaise contre l’Autriche et établirent une organisation tripartite de l’Italie susceptible de satisfaire les désirs de domination de l’empereur: au nord, un royaume sous la domination de la maison de Savoie; au centre un État gouverné par le cousin de Napoléon, le prince Jérôme Bonaparte; au sud, à la place des Bourbons de Naples, un descendant de Murat. L’habileté politique de Cavour se révéla dans la façon dont il obligea l’Autriche à déclarer la guerre au Piémont (23 avril 1859), condition essentielle imposée par Napoléon III pour que la France participât au conflit.

Cependant, il fut impossible de contrôler toutes les réactions que la guerre devait susciter dans les divers États de l’Italie septentrionale et centrale: en effet, les victoires de Solferino et de Magenta firent naître dans ces États le désir de se libérer des princes et de s’unir au royaume du Piémont. On était en présence d’une situation que l’empereur n’avait pas prévue; et dans le même temps, les États allemands semblaient vouloir profiter de la situation pour tendre à l’unité. Ces dangers imprévus menaçaient la prudente réorganisation de l’Italie et de l’Europe souhaitée par l’empereur; cela incita ce dernier à mettre fin aux hostilités et à signer l’armistice de Villafranca (11 juillet 1859). Ainsi se renouvelait ce que les Italiens avaient déjà considéré comme une trahison en 1797 lorsque Bonaparte, à Campoformio, avait abandonné la Vénétie à l’Autriche. Cavour se précipita au quartier général et, au cours d’une violente entrevue avec Victor-Emmanuel II, il donna sa démission. Toutefois, le nouveau ministère La Marmora-Rattazzi n’avait pas les moyens de résoudre cette complexe et délicate situation, de sorte que Cavour fut rappelé au gouvernement, le 20 janvier 1860. La politique italienne sortit aussitôt de son immobilisme: par la cession de Nice et de la Savoie, le Premier ministre obtint l’accord de Napoléon III à l’annexion de l’Émilie et de la Toscane par voie de plébiscite.

La création du royaume d’Italie

Cavour et Garibaldi

Cependant la cession de Nice irrita fort Garibaldi qui était né dans cette ville et qui commença à penser à une expédition dans le royaume de Naples. Cette expédition aurait bénéficié de la sympathie et de l’appui secret de l’Angleterre, où le retour des libéraux au gouvernement avait relancé une politique de soutien aux mouvements de libération nationale, et qui, de plus, se préoccupait de la puissance toujours plus grande de la France. Victor-Emmanuel II se montrait secrètement favorable à ce projet qui, cependant, créait des problèmes à Cavour: celui-ci craignait qu’une initiative révolutionnaire tendant à bouleverser l’équilibre établi ne provoquât une intervention française qui, à son tour, aurait entraîné une intervention autrichienne. Ainsi, l’Italie risquait de perdre l’indépendance qu’elle venait de conquérir. En outre, Cavour, qui était le représentant d’une politique modérée, appréhendait les répercussions d’une action garibaldienne qui aurait pu lui retirer la direction du mouvement unitaire italien.

De toute façon, il ne réussit pas à empêcher l’expédition des Mille, partie de Quarto: l’armée des Bourbons s’effondra très rapidement, face à un condottiere qui se révéla grand stratège au cours de batailles où furent engagés des milliers d’hommes. Aussi Cavour se préoccupa-t-il de fournir la couverture internationale à l’entreprise en présentant aux gouvernements et à l’opinion publique européenne la politique de la maison de Savoie comme la seule capable d’éviter les excès de la révolution comme ceux de la réaction. Ainsi la politique du «juste-milieu» était de nouveau invoquée comme garantie de l’ordre politique. Quand Garibaldi arriva à Naples, le Premier ministre envoya un corps expéditionnaire le long de la côte adriatique pour lui barrer la route de Rome (ce qui eût été très grave, parce que Napoléon III n’aurait jamais pu supporter, en raison des pressions des catholiques français, un acte de violence contre la papauté). Puis Cavour mit fin à la résistance des Bourbons et hâta l’annexion par la maison de Savoie des territoires libérés.

La question romaine

Après avoir surmonté cette crise, Cavour qui savait accueillir les leçons de la réalité et construire sur elles de nouveaux projets, comprit qu’il devait satisfaire la passion qui avait lancé Garibaldi et les siens à la conquête de Rome. Aussi consacra-t-il les derniers mois de sa vie (il mourut le 6 juin 1861) à la question romaine. Il espérait qu’un accord serait possible avec Pie IX et que ce dernier renoncerait au pouvoir temporel. Mais tous ses efforts restèrent vains. Cependant, les élections de toutes les régions italiennes au nouveau Parlement italien consacrèrent la création du royaume d’Italie (18 février 1861). Cavour aborda alors les problèmes intérieurs, ceux en particulier de la structure des régions et de l’unité du nouvel État, pour lesquels il nomma la commission Farini-Minghetti. Puis, il étendit le régime libéral à l’Italie méridionale, en fonction d’un principe doctrinal, certes, trop abstrait: la liberté de commerce introduite dans une société qui avait jusqu’alors vécu sous un régime protectionniste provoqua la disparition des rares industries de cette région. Mais, il était convaincu que la liberté, par elle-même, pourrait panser les blessures qu’elle provoquait. Sa mort advint trop tôt: ses successeurs n’eurent pas sa valeur; trop souvent, ils compliquèrent les problèmes ou se laissèrent entraîner par un esprit de classe qui, dans l’œuvre de Cavour, n’avait jamais joué un rôle déterminant.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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